Guest post by Paula Speevak from Volunteer Canada.
Visit our Supporting Newcomers page for resources, tools, and referrals for organizations and individuals who want to help welcome Syrian refugees to Alberta.
*** Le texte français suit ***
Welcoming refugees to Canada has been called an “important part of Canada’s humanitarian tradition.” As Syrian refugees arrive in Canada, many Canadians have been inspired to help.
The generosity of Canadians from coast-to-coast has been outstanding. There have been countless offers of household items, clothing, money and time.
Yet, despite the obvious need for donations, some Canadians may be wondering why no one has taken them up on their offers.
In times of natural disasters, health emergencies and other humanitarian crises, Canadians respond with overwhelming generosity. However, engaging their acts of kindness is anything but simple.
Although having a surge of interested volunteers and donors is indeed a wonderful problem to have, there are two things we must tackle: how to help organizations build their capacity to engage the surge of volunteers and how to keep Canadians from getting frustrated when their offers aren’t answered.
A typical settlement organization may receive 10 calls a month from potential volunteers. In times of crisis, such as the resettlement of 25,000 Syrian refugees, they may find themselves receiving upwards of 200 calls a day.
Beyond that, a lot of work goes in to recruiting and onboarding volunteers. Who answers the flood of phone calls and emails? Who evaluates potential volunteers’ skills? Who screens them to ensure safety? Who provides orientation and training?
It’s human nature for Canadians to want to give back now, when planes full of refugees are arriving. And while many Canadians want to directly help refugees, right now, many organizations need assistance with volunteer coordination and administration.
But, as my colleagues in settlement and integration organizations remind me, there is often a great deal of focus on the immediate aspects of settlement: finding housing, registering for school, setting up bank accounts, learning a new language and accessing health care.
Integration, on the other hand, is a years-long process.
The need for volunteers to help Syrian refugees connect with their new communities will continue – and that need goes beyond traditional settlement agencies.
Consider volunteering for schools, breakfast clubs, recreation and community centres, summer camps, health centres or neighbourhood associations. They will all face increased needs in service and program delivery as refugees begin integrating.
Volunteering is more than just giving time. It shapes the communities we want to live in and, by extension, creates the kind communities we want to welcome people to.
You can help Syrian refugees by making your community more vibrant and resilient. There is no shortage of organizations that will indirectly assist with integration. Take stock of your skills and interests to find the right fit. Be patient after submitting your application and don’t expect to start volunteering the next day. Volunteers will still be needed later in the year and beyond.
Paula Speevak
Volunteer Canada
On a dit que l’accueil des réfugiés « fait partie de la tradition humanitaire du Canada ». À mesure que les réfugiés syriens arrivent au Canada, beaucoup de Canadiens sont inspirés à aider.
D’un bout à l’autre du pays, les Canadiens font fait preuve d’une générosité extraordinaire, comme en témoignent les innombrables dons d’articles ménagers, de vêtements, d’argent et de temps.
Cela dit, malgré l’évidente nécessité de dons, certains Canadiens se demandent peut-être pourquoi personne n’a donné suite à leur offre d’aide.
Lors de catastrophes naturelles, d’urgences de santé et d’autres crises humanitaires, les Canadiens ont toujours réagi avec grande générosité. Cependant, la concrétisation de leurs gestes de bonté est tout sauf simple.
Même si l’arrivée d’une grande vague de donateurs et de bénévoles intéressés constitue un heureux problème, deux difficultés se posent : comment renforcer l’aptitude des organismes à tirer profit du nombre accru de bénévoles et comment empêcher les Canadiens de se sentir frustrés quand on ne donne pas immédiatement suite à leur offre d’aide.
En temps normal, les organismes chargés de l’établissement reçoivent une dizaine d’appels par mois de la part de bénévoles désireux d’aider. En temps de crise, comme lors du rétablissement de 25 000 réfugiés syriens, ces organismes peuvent être inondés d’appels allant jusqu’à 200 par jour.
De surcroît, beaucoup d’efforts sont requis pour recruter et mettre à l’œuvre des bénévoles. Qui répond au tsunami d’appels téléphoniques et de courriels? Qui évalue les compétences des éventuels bénévoles? Qui s’occupe du filtrage de sécurité? Qui offre les séances d’orientation et de formation?
Il est dans la nature humaine des Canadiens de vouloir redonner à la société tandis que des avions pleins de réfugiés atterrissent en sol canadien. Mais alors que beaucoup de Canadiens veulent aider immédiatement et le faire directement, un grand nombre d’organismes ont besoin de soutien pour coordonner et gérer leurs effectifs bénévoles.
Comme le soulignent mes collègues actifs au sein d’organismes chargés de l’établissement et de l’intégration, il faut souvent mettre l’accent sur des aspects immédiats de l’établissement : trouver un logement, inscrire les enfants à l’école, ouvrir un compte de banque, apprendre une nouvelle langue, accéder aux soins de santé.
Par contre, l’intégration est un processus qui s’étale sur plusieurs années.
On continue d’avoir besoin de bénévoles pour aider les réfugiés syriens à s’intégrer à leurs nouvelles collectivités – et ce besoin va au-delà du mandat des organismes d’établissement traditionnels.
Songez à faire du bénévolat au niveau des écoles, des clubs de petits déjeuners, des centres récréatifs et communautaires, des camps d’été ou des associations de quartier. Toutes ces organisations seront appelées à répondre à de nouveaux besoins en matière de services et de programmes à mesure que les réfugiés s’intégreront à leurs nouveaux milieux.
Le bénévolat suppose beaucoup plus qu’un simple don de temps. Il influence nos milieux de vie et, par ricochet, aide à créer les genres de collectivités au sein desquelles nous sommes heureux d’accueillir les gens.
Vous pouvez aider les réfugiés syriens et rendant votre collectivité plus dynamique et résiliente. Il y a plein d’organismes qui sont en mesure d’aider indirectement les réfugiés à s’intégrer. Tenez compte de vos compétences et intérêts particuliers pour trouver ce qui vous convient le mieux. Une fois votre demande de bénévolat envoyée, soyez patient et ne vous attendez pas à commencer du jour au lendemain. L’aide des bénévoles sera encore requise au fil des mois et des années à venir.\
Paula Speevak
Bénévole Canada